Pour ce sujet d'arts plastiques, je n'avais pas vraiment d'idée car la contrainte était de n'utiliser que le contenant de ma trousse. Puis j'en ai eu une, sauf que je me suis rendu compte avec ma professeur que j'ai sans doute cherché trop loin dans ma réflexion et que je faisais du hors-sujet. Comme ma seule idée n'était qu'un échec, j'ai décidé de vider ma trousse sur ma feuille Canson. Je me suis mis à la place du spectateur et j'ai créé ma composition de façon émotionnelle. Je construisais mon sujet selon mon ressenti personnel et émotionnel...
J'ai commencé par disposer la presque totalité du contenu de ma trousse sur ma feuille jusqu'à ce que cela me plaise et que cela me donne de l'inspiration. Je les ai mis de manière à ce que le spectateur ait l'impression d'une répétition même si mes fournitures scolaires sont bien évidemment de différentes tailles et couleurs. Après avoir disposé mes fournitures sur la feuille de manière linéaire, j'ai "joué avec l'ombre". Afin d'exploiter la totalité du matériel qui était à ma disposition, tout en jouant avec la luminosité et les ombres, j'ai placé mon téléphone portable dans ma trousse et j'ai ainsi pu le disposer à mon aise. Une fois le téléphone correctement placé en direction de mes objets (stylos, crayons...) tout en créant des ombres, j'ai voulu animer mon image un peu plus. Pour ce fait, je voulais utiliser les affaires qui me restaient afin de pouvoir les placé devant la lampe et ainsi créer une répétition ou une variation. J'avais le choix entre deux objets : mes ciseaux ou mon équerre. J'ai donc testé les deux. L'équerre était plus adaptée, car le ciseaux n'apportait rien de plus à ma composition, car je rajoutais simplement une ombre de plus. Certes, en utilisant mon équerre, j'ai à nouveau joué avec l'ombre sauf que cette fois-ci, seuls les contours et les mm et cm étaient des ombres. Aussi, j'ai pu créer une dynamique grâce à la répétition des barres (cm et mm). Seuls les spectateurs les plus attentifs feront attention à ces détails.
Pour résumer, pour ma composition, je me suis servi de répétitions et de l'ombre. Le fait que mon projet soit diversifié, le spectateur ne sait plus où regarder. Ainsi, le dispositif met le spectateur en interaction avec ma production.