REFERENCES
Vanités : la beauté éphémère et la fuite du temps
Depuis le XVIIᵉ siècle jusqu’à aujourd'hui, les artistes interrogent la précarité de la vie humaine.
À travers crânes, sabliers, fleurs fanées ou objets du quotidien, ils nous rappellent que toute chose est vouée à disparaître.
Explore dans ce parcours visuel comment les œuvres classiques et contemporaines réinventent, chacune à leur manière, le thème éternel de la vanité.

Questions pour explorer les œuvres

🔹 Quels objets retrouvez-vous souvent dans les œuvres classiques ?
🔹 Comment les artistes contemporains transforment-ils ou détournent-ils les symboles traditionnels de la vanité ?
🔹 Quelle œuvre te paraît la plus marquante ? Pourquoi ?
🔹 Comment les couleurs, la lumière ou les matières renforcent-elles le sentiment d’éphémère ou de disparition ?
🔹 À ton avis, pourquoi les artistes continuent-ils aujourd'hui à travailler sur le thème des vanités ?
🔹 Quelle différence vois-tu entre l’approche d’un peintre classique et celle d’un photographe contemporain ?

Juan de Valdés Leal
Finis Gloriae Mundi
1672
Scène intense et morbide : deux cadavres dans un cercueil, rappel brutal du destin humain.
Très dramatique, œuvre baroque espagnole, plus dérangeante.
 
Philippe de Champaigne
Vanité (aussi appelée Nature morte au crâne)
vers 1671
Crâne, fleur fanée et sablier : évocation sobre de la fuite du temps.
 
Simon Renard de Saint-André
Vanité au crâne
vers 1650
Peinture française moins connue, très "théâtrale". Ambiance sombre et dramatique, insistance sur la précarité humaine.
 
Harmen Steenwyck
Vanité : Nature morte avec crâne
vers 1640
Très représentatif du goût hollandais pour la symbolique discrète. Composition très construite : richesse, pouvoir et savoir condamnés à la disparition.
 
Pieter Claesz,
Vanitas still life,
1630
Crâne, montre, verre renversé : symboles directs de la vanité et de la mort inéluctable.

 
Pieter Claesz
Nature morte avec crâne et plume
1628
Mélange raffiné d'objets savants : plume, livre, crâne – savoir humain voué à disparaître.
 
Pieter Claesz
Still life,
1625,
Huile sur toile
Nature morte simple, avec objets usuels, amorçant une réflexion silencieuse sur le quotidien et son impermanence.