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Sten LEX, Rue de Bretagne, pochoir lacéré, 2012, street-art

Agés de 30 ans et considérés comme les pionniers de l’utilisation du pochoir en Italie, Sten Lex débutent leur carrière en 2001 dans leur ville natale de Rome. Le travail du duo repose sur une finesse technique et une précision inédite en art monumental. Cette technique consiste en une découpe minutieuse de leur pochoir, à la main, de manière à réaliser une fine trame composée de milliers de lignes. Ce sont ces lignes qui, dans une opposition de noir et blanc, composent le portrait. L’illusion visuelle et le pochoir font ainsi partie intégrante de l’œuvre.

Chacune des œuvres s’impose ainsi non seulement sur les murs mais elle se prolonge aussi en une tombée au sol de fines bandes de papiers qui sont vouées à évoluer au fil du temps. Voici donc un aperçu de leur immense talent à travers des réalisations en plein air.


https://www.journal-du-design.fr/art/en-plein-air-sten-lex-54817/

 
Debbie SMYTH, Stag Head, 2014, 52,5 x 52,5 cm
La série Shaded Works s’inspire de formes et de silhouettes et de scénarios banals souvent évoqués à partir de souvenirs de l’enfance de l’artiste. Le contour est tracé, puis progressivement l’espace négatif est rempli et ombragé avec des masses de fil, capturant le mouvement et laissant la forme positive ressortir avec un effet légèrement éthérée.
 
Javier Perez, Capilares II, 2002–2005, vue de l’exposition Anomalies, La Criée centre d’art contemporain, Rennes, 2005
 
Julien SALAUD, Constellation du Faon, 2012, trophée de chevrette, clous, perles de rocaille, fil de coton, 60 x 25 x 35 cm.
 
Julien Salaud, "Stellar Cave", 2012.
Julien Salaud vient d’installer 45km de fils de cotons traités pour briller quand il sont éclairés par de la lumière ultraviolette et 65 000 clous pour les tenir en place et leur donner la forme de personnages et d’animaux dans une cave de 60m de long.

 
Akio HAMATANI, W-Orbit, 2010, installation, diamètre : environ 400 cm, Maison de la culture du Japon, Paris
L’artiste Akio Hamatani choisit lui d’exploiter les propriétés des matières premières en cherchant surtout à ne pas les brusquer, pour obtenir le résultat le plus naturel possible. W-Orbit trône, à la fois majestueuse et légère et s’inscrit merveilleusement bien dans l’espace de l’exposition. L’indigo se mêle au blanc et grâce à la transparence du tissage crée d’autres motifs.
 
Seung Mo Park
Voir la vidéo à partir de 02:05
Seung Mo Park sculpte du fil de fer et les superpose pour obtenir différents gris.

Seung Mo Park comme la plupart des sculpteurs traditionnels s’inspire de modèles en trois dimensions, de l’être humain à des têtes de Bouddha en passant par tous les objets de la vie quotidienne, des paysages entiers qu’il transpose dans le monde de l’art, dans son univers créatif en suivant une logique de non distinction. Il traite de la même manière le réel, l’imaginaire, le grand, le petit, le vivant, l’inanimé s’appropriant chaque élément pour en faire une portion de son œuvre dans une vision globale.
Muriel BAUMGARTNER, Corset rouge n°1 (série Mes Broderies), 2009, dessin et broderie sur papier, 33 x 33 cm.

Les Collections des FRAC
« Mon travail est à la fois biologique et autobiographique. Il s’agit d’une transcription graphique d’une expérience de corps, de mon propre corps. »
Original link
Isa MELSHEIMER, Hyperboloïde, 2007,
Installation, fil à coudre, clous, dimensions variables.

L’installation s’articule autour d’une forme hyperboloïde. Cette forme générée par la rotation de lignes parallèles autour d’un axe se déploie dans l’espace, créant un nouvel espace et suggérant une barrière légère et fragile.

 
Eva HESSE, Contingent, 1969, fibre de verre et latex sur gaze, 350 x 630 x 109 cm
Le latex et la fibre de verre Hesse utilisés dans ses œuvres (par exemple, Contingent, 1969) se sont dégradés (jaunis, durcis et deviennent cassants) au fil des ans, devenant trop fragiles pour voyager ou exposer. Elle aurait choisi de travailler avec ces matériaux parce qu'ils étaient éphémères et montreraient le passage du temps. Dans une interview menée au cours de l'année de sa mort, Hesse, considérant la nature problématique de ses documents, est citée comme disant : "La vie ne dure pas ; l'art ne dure pas. Cela n'a pas d'importance."